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" Le Promeneur" ou balades du promeneur non solitaire, Blog d'Alain Bucherie

Avec les bagnards rochelais...

17 Décembre 2012 Publié dans #AGENDA

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Ici, ici, c'est La Rochelle et le stade rochelais bientôt en Top 14,

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Novembre en fleurs à La Rochelle

1 Décembre 2012 Publié dans #jardins de la ville

Les jardiniers de la Ville s'activent un peu partout en ce moment. C'est le fleurissement d'automne avec beaucoup de chrysanthèmes, certes, mais pas uniquement.

Des plantes vivaces, notamment, permettent de varier les décors et de ne pas donner l'impression de circuler dans un cimetière, même si c'est la saison.

Tous les quartiers

Cette année, un soin particulier a été apporté pour orner ainsi tous les quartiers de la ville et pas uniquement le centre.

Le pont Maubec ou le rond-point des Minimes bénéficient de compositions florales particulièrement sophistiquées et réussies mais il en va de même pour les quartiers de Port-Neuf, de Laleu ou de Mireuil.

En tout, la ville compte 1 000 points de fleurissement. Et, chaque année, les serres municipales produisent 2 969 chrysanthèmes. Toutes les fleurs, toutes les plantes, tous les arbustes sont issus de ces serres.

Le service des espaces verts municipaux compte 170 agents. Des équipes s'occupent justement de ces serres, d'autres réalisent des décors (pour des réceptions, des animations, des événements particuliers comme la foire-exposition) ; des agents sont chargés de l'élagage, des espaces naturels. Enfin, neuf équipes travaillent en permanence à l'entretien de tous ces espaces.

Alain Bucherie, adjoint au maire de La Rochelle, explique que, globalement, la politique de la Ville pour les espaces verts a évolué. C'est d'ailleurs le cas dans toutes les villes de France. On bannit notamment les désherbants chimiques, on organise différemment les massifs, et on limite l'arrosage.

Ce dernier point, en particulier, contraint à choisir des plantes peu gourmandes (voire pas du tout) en eau.

On réduit les surfaces engazonnées pour éviter de les arroser. Mais aussi de les tondre, ce qui procure un gain de temps et réduit le volume de déchets à éliminer.

« Par ailleurs, on broie des arbustes et les copeaux sont répandus sur le sol ; ça se décompose, ça tient l'humidité et couvre le sol pour éviter de désherber », ajoute l'élu.

Pas forcément réussi

Ce n'est pas toujours simple. Alain Bucherie admet que, pour l'instant, la transition pour le Technoforum n'est pas parfaitement réussie : « On est passé d'une pelouse à un espace un peu sauvage, cela peut être amélioré. »

Dans les rues de la ville, on ne désherbe pas non plus. Au début les riverains se sont insurgés. Ils détestaient l'herbe qui pousse entre les pavés. Mais il semble s'y être habitués (plus ou moins) et certains ont accepté d'entretenir eux-mêmes ces espaces (devant leur porte) et de planter des fleurs.

« On voit des plantes qui avaient disparu et qui, maintenant, poussent spontanément, c'est le fait de tondre moins. Et les oiseaux aussi reviennent sur nos espaces moins chimiques », commente Alain Bucherie.

Au cimetière, on désherbe

Pas question, toutefois, de ne pas désherber les cimetières, les gens ne le tolèrent absolument pas. Et pas question non plus de ne pas entretenir les pelouses des stades. Quelques chardons sur le terrain de Marcel-Deflandre seraient du plus mauvais effet.

Question d'économie encore, la production de plantes a été modifiée et limitée : « On en a produit 95 000 cette année contre 128 000 en 2010. On privilégie les plantes vivaces qui durent plus longtemps par rapport aux fleurs bi-annuelles. »

La décision vient d'être prise, pour la place du Commandant-de- la-Motte-Rouge : des plantations vont être réalisées au pied des arbres.

 

sud ouest 1/11/2012

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